Écrire pour le web est assez contraignant. Non seulement, le rédacteur doit faire preuve d’une bonne aisance rédactionnelle, il doit à travers son contenu, trouver un moyen d’émouvoir et d’inciter ses lecteurs à passer à l’action.
Réussir tous ces exploits est plus ou moins complexe et il faut avoir un processus bien établi pour optimiser ses chances d’avoir d’excellents contenus à chaque fois. C’est pourquoi je vais dévoiler aujourd’hui les erreurs courantes que font la plupart des rédacteurs web.
Si vous n’avez pas une idée de ces dernières, la présente infographie peut vous aider à les découvrir.
Voici donc quelques erreurs courantes à éviter dans la rédaction web. J’espère qu’il vous sera utile. Bonne lecture !
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Les 11 erreurs courantes à éviter en rédaction web
1. Chercher instantanément à surmonter un blocage d’écriture
Le blocage d’écriture mieux connu sous le nom du syndrome de la page blanche est une situation qui arrive à tout rédacteur web qu’importe son savoir-faire. Mais tenez vous tranquille, il ne s’agit que d’une circonstance éphémère ????
En effet, le blocage d’écriture est tout simplement une panne d’inspiration qui arrive lors du développement de vos idées pour la rédaction de l’article. Il entraîne généralement un manque d’enthousiasme de la part du rédacteur. Plusieurs facteurs peuvent être responsables de ce blocage. Par exemple, il peut s’agir :
- du stress ;
- d’une thématique qui vous ait inconnu et que vous abordez pour la première fois ;
- de l’environnement dans lequel vous vous trouvez ;
- de la fatigue voir de l’épuisement ;
- la peur de décevoir.
Auquel cas, il est souvent recommandé de ne pas forcer l’écriture. Il est vrai que le client vous a donné une deadline à respecter et l’éthique du travail vous conditionne à vite libérer la commande. Sauf que dans ces conditions, vous risquez d’affecter négativement la qualité de votre contenu.
Dans les faits, vous ferez des fautes grammaticales que vous n’avez jamais faites ou vous ferez des fautes orthographiques que vous pouvez facilement éviter. Pire, le client sentira que vous n’êtes pas un professionnel et que vous faites semblant de maîtriser le sujet sur lequel il vous a demandé d’écrire. Or, il en est de rien.
Ce qu’il convient de faire pour éviter le blocage est simplement d’arrêter ne serait-ce que pour un court instant la rédaction du contenu. Offrez-vous donc une pause, vous le méritez. Écoutez de la musique, visionnez des vidéos sur YouTube ou sur Tik Tok.
Quoi qu’il en soit, si vous souhaitez bien rédiger votre article, évitez de surmonter spontanément votre blocage d’écriture. Enfin, il faut comprendre que vous n’êtes pas un androïde, je déconne ????.
En fait, n’oubliez juste pas que vous êtes avant tout un humain et en cela, vous pouvez ne pas être inspiré à chaque fois. Voici d’ailleurs cinq conseils que vous pouvez appliquer pour éviter un blocage d’écriture.
- Relisez vos anciens articles ou relisez ce que vous avez déjà écrit sur votre sujet avant de perdre l’inspiration.
- Remettez ou mettez un peu d’ordre dans vos notes.
- Vous pouvez penser à laisser aussi la rédaction de l’article pour l’instant et à poursuivre vos recherches sur la thématique en attendant.
- Vous pouvez également regarder des vidéos ou des films sur le sujet.
- Simplement, fermez tout et promenez vous un peu pour prendre de l’air.
De toutes les façons, une pause de 30 minutes à 1 h ne pourra jamais agir négativement sur le contenu, bien au contraire. Et en parlant du contenu, il faut savoir que l’étape de l’édition d’un article est un élément clé que le rédacteur web doit absolument considérer.
2. Sauter l’étape de l’édition
L’édition chez le rédacteur web doit être vue comme l’art de montrer toute l’étendue de sa capacité rédactionnelle. Ladite capacité suffit parfois à distinguer le moyen rédacteur web de l’exceptionnel. C’est pourquoi, il ne faut absolument pas sauter l’étape de l’édition.
Dans mon article sur l’anatomie d’un rédacteur web, vous pouvez constater que la capacité rédactionnelle est la première des caractéristiques du créateur de contenu web.
Ainsi, qu’il soit expérimenté ou dispose d’un doctorat en Lettres Modernes, il arrive parfois que par manque d’inattention ou par un simple assoupissement qu’il fasse de petites erreurs.
De ce fait, il est très important d’appliquer la bonne pratique rédactionnelle. En effet, la bonne pratique voudrait que le rédacteur puisse laisser couler un certain temps entre l’étape de l’écriture et celle de l’édition. Il ne lui restera plus qu’à revenir sur son article pour avoir de nouvelles perspectives.
Ainsi, si ce dernier a des idées à reformuler ou de petites coquilles à corriger, il améliorera grandement l’originalité de son contenu. Pour autant, il ne s’agit là que de l’étape de l’édition. Qu’en est-il alors de l’étape de la relecture ?
3. Négliger l’étape de la relecture
La relecture de votre contenue peut vous paraître banale. Mais en portant une attention particulière à cette étape, vous vous rendrez compte que cette dernière est de loin la plus importante. Vous vous demandez sûrement pourquoi ?
La relecture de votre contenu vous permet en réalité de détecter rapidement les petites erreurs grammaticales. En soi, la langue française est assez complexe du fait qu’un même mot de son vocabulaire peut être utilisé dans plusieurs contextes.
Ainsi, dans vos paragraphes ou phrases, si vous commettez des erreurs d’ordre syntaxique ou morphologique, vous allez négativement affecter le sens que vous souhaitez apporter à votre idée de départ. C’est à ce moment que l’on réalise l’importance de la relecture.
En principe, la moindre faute lors de la saisie des mots de votre contenu donne une mauvaise impression de l’écrivain que vous êtes. Or, cette situation embarrassante peut être facilement évitée juste avec une relecture.
Il faut lire et relire votre article en prenant la peine de vous poser les bonnes questions. Entre autres, voici les principales :
- Ai-je apporté une réponse concrète au titre de mon article ?
- Est-ce que mon article est bien structuré et harmonieux ?
- Mes phrases sont-elles bien formulées ?
- Qu’en est-il de la ponctuation de mon contenu ?
- Le lecteur comprend-il les idées que j’ai développées ?
- Les règles de l’écriture web (nombre de mots par phrase, espace blanc, interligne…) sont-elles respectées ?
4. L’incapacité à présenter des preuves
Selon le site Internet scribeur, 69 907, c’est le nombre de recherches effectuées chaque seconde sur Google. Vous comprendrez alors avec moi que le rédacteur web doit parfois fournir des données statistiquement correctes illustrant concrètement les idées qu’il tente de développer.
En principe, les internautes vont sur les sites web pour trouver différentes solutions et ceci le plus rapidement que possible. Ces derniers cherchent constamment des réponses justifiées, bien illustrées et sans mensonges, mais ça, vous le savez déjà, je ne vous apprends rien.
Ainsi, pour satisfaire la curiosité des internautes ou des mobinautes, il est recommandé d’utiliser des chiffres clés qui proviennent de sources d’autorités. En fonctionnant de la sorte, vous donnez du poids à votre contenu et donc un meilleur taux de rebond pour le site.
L’incapacité à bien fournir lesdites preuves est l’une des erreurs récurrentes que font souvent les rédacteurs web, mettant en cause la qualité de leurs contenus. L’autre erreur est la méconnaissance de vos lecteurs.
5. Ne pas savoir qui sont vos lecteurs
Envies, convictions, appréhensions ou difficultés de votre audience, que ce soit l’un ou l’autre, le rédacteur web doit s’adapter aux profils de ses lecteurs. En effet, l’une des missions du créateur de contenu est d’émouvoir son audience et de l’inciter à l’action.
Dans ce sens, il devient plus ou moins un marketeur. Eh oui ! En fait, tout rédacteur web doit connaître les intérêts, besoins et préférences de son audience. Dans la mesure où il ne le peut pas, il doit pouvoir au moins essayer. Cela relève du professionnalisme.
Le rédacteur web doit trouver un moyen subtil d’entrer dans la tête de ses lecteurs à l’instar de la façon dont un marketeur entre dans la tête de ses consommateurs pour leur proposer des offres adaptées.
6. Omettre l’étape de l’outlining
L’outlining est le fait de dresser un plan pour bien structurer le contenu de son article. Nombreux sont d’ailleurs les rédacteurs web qui commencent la rédaction de leur contenu sans pour autant définir un plan, surtout lorsqu’il s’agit de débutants.
Ce que ces derniers oublient, c’est que la définition d’un plan de rédaction apporte à tout contenu web la structure dont il a besoin pour atteindre ses objectifs d’écriture. Il lui donne aussi de bons points de repère pour hiérarchiser les différents sous-titres qui lui servent de tremplin.
Enfin, l’outlining facilite l’étape de la recherche Internet et le processus de l’écriture, vous permettant par la même occasion de gagner du temps lors de la création du contenu.
7. Ne pas connaître son tempo est aussi une erreur en rédaction web
Entre la pression de livraison et la qualité du contenu, les rédacteurs web sont souvent confrontés à un problème de tempo qui influence parfois tout le processus du travail.
Avoir un bon tempo ne veut pas dire être assez rapide. Encore moins, être assez lent. Le bon tempo, c’est le fait de trouver le juste milieu entre sa rapidité et sa lenteur. En d’autres termes, le rédacteur web doit connaître son rythme d’évolution.
Pour cela, il ne doit pas céder à la pression, car le rédacteur de contenu web a d’énormes potentialités. A ce titre, il lui revient de se concentrer afin de trouver lui-même la cadence ou le rythme qui le rend plus productif et mieux détendu.
8. L’utilisation presque abusive des pronoms indéfinis
Les pronoms indéfinis sont l’une des sous-catégories de la grande classe de pronoms. Ils sont indéfinis puisqu’ils renvoient à un élément d’un caractère vague, incertain et imprécis. Alors logiquement, en l’utilisant dans la rédaction de vos contenus, vous risquez de rendre vos lecteurs perplexes, confus et sous-informés.
Quoi qu’il en soit, en rédaction web, l’utilisation des pronoms indéfinis n’est pas proscrite, il faut juste apprendre à en faire un bon usage dans la création de vos contenus. La raison liée à ce fait est très simple.
En effet, il faut absolument comprendre que les pronoms indéfinis rendent votre contenu moins clair et moins naturel. Ces derniers embarrassent le plus souvent votre audience. Il vaut donc mieux les éviter autant que possible.
9. Privilégier la quantité à la qualité
Écrire beaucoup de contenus ne veut absolument rien dire, si la qualité n’est pas au rendez-vous. Dans l’absolue, la performance d’un rédacteur web ne se démontre pas à travers le nombre de mots rédigés quotidiennement.
A contrario, l’efficacité du rédacteur web ne se ressent que par la qualité du contenu qu’il a rédigé. Un contenu de qualité est simple, compréhensible, accessible, réaliste et original. C’est un contenu qui respecte les normes de Google et qui répond aux attentes des visiteurs.
De toutes les façons, il est préférable d’écrire peu, mais bien. Et bien écrire veut dire aussi que vous devez travailler vos mots dans la rédaction de contenus vendeurs.
10. Centrez votre objectif d’écriture uniquement autour de la publicité
Les contenus vendeurs sont un type particulier de contenu qui fait la promotion et la vente de quelque chose.
Généralement, il s’agit soit d’un service ou soit d’un produit à la demande dans un secteur d’activité précis. La rédaction de ces types de contenus obéit à quelques règles d’écriture parfois différentes de celles d’une simple rédaction de contenus à l’instar de ceux de blog.
De toutes les façons, même si votre intention d’écriture est de faire la publicité d’un produit ou d’un service, il ne faut pas exclusivement centrer votre article autour de la promotion. Il faut chercher en premier lieu à apporter de la valeur à votre audience. D’ailleurs, qu’importe le type de contenus, satisfaire votre audience doit être votre objectif principal.
11. Bourrage de mots-clés
L’utilisation abusive de mots-clés dans n’importe quel type de contenus est l’erreur ultime qu’il faut éviter à tout prix dans la rédaction de vos contenus.
En effet, Hummingbird, la mise à jour majeure de l’algorithme de Google en 2013 montre que l’excès de mots clés n’est pas la solution pour mieux ranker dans ses SERP.
Il faut plutôt chercher à écrire absolument des contenus originaux qui se concentrent davantage sur l’originalité, l’aisance rédactionnelle, le naturel… Mais enfin et surtout, mettre les lecteurs au centre de vos efforts SEO.
En résumé
Cette infographie a rappelé fidèlement les différentes erreurs courantes que nous commentons généralement en tant que rédacteur web. Il sert par la même occasion à prodiguer des conseils face à chacune d’elles. J’espère que le fait d’avoir eu un aperçu des erreurs courantes dans la rédaction de contenus web vous aidera à les éviter lors de vos prochaines rédactions. A très bientôt pour d’autres articles !